L’émotion est une information, elle est là pour nous dire que quelque chose ne va pas ou au contraire qu’une bonne occasion est à saisir .
« L’émotion suit une logique : elle commence dans le corps avant de se diffuser dans l’esprit. Mieux vaut donc s’appuyer sur le premier pour éviter que ne s’emballe le deuxième » Catherine Aimelet Périssol – Fondatrice de la Logique Emotionnelle.
La sophrologie permet par ses techniques de revenir au corps, en travaillant à apaiser les sensations corporelles pour mieux repérer les perceptions nous pouvons court-circuiter le processus.
C’est le mouvement, l’émotion est de l’ordre du pulsionnel. Elle est un regain d’énergie qui nous meut et souvent de façon désordonnée. Une émotion est un état interne qui mobilise notre être tout entier. Ce mouvement, par le biais des émotions primaires (peur, colère, joie, tristesse, surprise et dégoût) a permis la survie de l’espèce en la soustrayant aux dangers.
Quelques clefs pour parvenir à un équilibre
- Nos émotions ne veulent que notre bien : elles nous pressent à réagir pour maintenir notre existence.
- Reconnaitre que l’on n’est jamais ému pour rien : l’émotion est juste. Elle a un sens, une fonction, une bonne raison de s’exprimer même si celle-ci peut nous échapper.
- Ne pas rajouter de l’émotion à l’émotion : ne pas culpabiliser, s’affliger de sa tristesse. Notre météo interne change en permanence et l’émotion ne va pas s’installer pour toujours.
- Se fier aux sensations de son corps plutôt que de son esprit : une émotion débute dans le corps (le rythme cardiaque s’accélère, la gorge se serre, des papillons dans le ventre, des fourmillements dans les mains, …..). Prendre le temps de vivre le moment qui est important. Ne pas chercher de solution immédiate.
- Distinguer les faits de l’effet : distinguer l’évènement qui bouleverse et a déclenché l’état émotionnel de ce que l’on se raconte (jugement de soi, de l’autre).
- « Ce n’est pas moi, c’est lui ! » : prendre sa part de responsabilité « c’est votre émotion même si elle s’est déclenchée à la suite d’un évènement extérieur »; C’est une bonne nouvelle car on peut en faire quelque chose et selon toute logique nous ne sommes pas responsable des émotions de l’autre.
- Revenir à ce qui a fait le choc : que s’est-il passé ? qu’est-ce qui vous a ému ? qu’avez-vous vu, entendu, perçu ? Comment avez-vous réagi ? il s’agit de se repasser le film et non de s’en faire un.
L’on ne peut améliorer que ce que l’on mesure, ce que l’on connait. La sophrologie peut être une alliée pour parvenir à vivre en harmonie notre quotidien et ce malgré l’existence d’émotions désagréables.
Grâce aux exercices de respiration, de relaxations dynamiques, de visualisations positives adaptés à vos besoins, la sophrologie vous permettra une meilleure connaissance de vous, et parvenir, en toute autonomie, à reconnaitre que l’émotion n’est pas un problème, qu’elle est même le début de la solution car l’émotion surgit lorsque l’un de nos besoins est mis à mal.
Nous ne pouvons pas tout éviter, tout contrôler ou tout comprendre, faire avec nos émotions est plus constructif que de faire contre ou sans.
Pour aller plus loin, je vous invite à prendre RDV via la page Contact pour une séance de sophrologie à Albertville, en présentiel ou à distance.